- Le système répressif de l' ancienne France, ne se comprend qu' à la lumière de la croyance qui anime tout homme de l' époque qui cherche en toute chose un reflet divin : La foi en une vie future considérée comme aussi réelle que la vie présente ici-bas et comme plus importante puis qu' éternelle. Le roi est considéré comme la source du pouvoir judiciaire, car il tire lui même ses pouvoirs de dieu.
J' aime à évoquer ces quelques phrases, car à elles seules, elles résument toute la philosophie juridique post - Révolutionnaire.
Au moyen âge, il existait 4 types de justice : La justice royal, de l' église, seigneuriale et municipales. Seulement la justice coûte cher et elle est donc souvent mal ou peu appliquée. Peu à peu ces justices vont s' effacer pour laisser seulement la justice Royale en place.
Autrefois, la procédure était dite inquisitoire : secrète, écrite et non contradictoire.
L' accusé, n' avait pas de défenseur et était livré à lui même face à ses accusateurs. La pratique de l' enquête par tourment au cours du procès était chose courante. Celle ci consistait à employer la torture pour faire avouer le mis en cause. A
l' époque, l' église pouvant encore poursuivre son inquisition, beaucoup s' accordés à dire que l' adultère, la sodomie, l' homosexualité étaient de très grand crimes et méritaient la peine de mort.
Même le suicide était poursuivi pénalement.
En matière judiciaire l' arbitraire régnait en ce royaume. C' est à dire laissées à l' invention où à la discrétion du juge. Il était libre de fixer une peine, de qualifier une infraction ...
Cela est risible sachant que l' on était pas juger de la même façon suivant que l' on était noble, homme d' église ou du peuple.
Ce n' est que grâce à la volonté et à la pugnacité de philosophe du siècle des lumière que le droit est devenu synonyme de justice. Désormais, le mot justice fait apparaître les termes Légalité et Égalité.
La Révolution française consacra les idées des ces philosophes et les inclue dans le préambule de la constitution pour prévenir tout retour contre l' arbitraire. La révolution dura une dizaine d' année, et seul Napoléon Bonaparte su apporter au peuple français la stabilité du pays avec des garanties juridique tel que le CIC de 1808 et le CP impérial de 1810.
Depuis, le droit n' a cessé d' évoluer et de se mouvoir au grès des moeurs et des divers gouvernements. Cette évolution ne peut trouver de fin, tant qu' il y aura des failles dans la toile.
La justice ou le système juridique se matérialise par un symbole fort en histoire, en croyance. Cette représentation peut sous divers aspects, mais elle est toujours matérialisée par une balance dont le fléau est en équilibre.

Cette balance qui recherche sans cesse un équilibre afin d’assurer l’égalité de tous devant la justice. Cette justice qui doit être équitable et impartiale. Cette représentation de la justice est tirée de la mythologie Grecque.

Thémis, « la loi divine » est une des déesse de la mythologie Grecque.Elle est la fille d’Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre). Elle est la deuxième épouse de Zeus après Métis.
Déesse de la Justice, de la Loi et de l’ Équité, Thémis assiste Zeus dans l’Olympe. Elle est souvent représentée dans l’ art ancien tenant les plateaux d’ une balance avec laquelle elle pèse les arguments des parties adverses.
De sa main gauche, elle tient une balance qui symbolise l’ équité de tous devant la justice, tant disque que dans sa main droite, elle tient une épée représentant l’ autorité. Ce qui peut laisser sous entendre la recherche difficile d’ un équilibre entre justice et liberté.