Jean-Jacques Régis de Cambaceres, duc de Parme, duc de Cambaceres. Il participa activement à la révolution Française. Bien que fortement engagé, il voulu que le roi Louis XVI puisse bénéficier de moyens nécessaires pour construire sa défense. Ce qui ne l' empêcha tout de même pas de voter pour la mort de ce dernier. En 1795, sous le directoire, il fut élu au conseil des 5 cents. Le 20 juillet 1799, il devint ministre de la Justice, poste qui lui permit d' appuyer le coup d' État du 18 brumaire en VIII
(9 novembre 1799).
Fortement remarqué par Napoléon, alors premier consul, il est nommé deuxième consul, en remplacement de Sieyès, qui était auparavant consul provisoire. Lors de la proclamation de l' empire en 1804, il est nommé prince-archichancelier. Au cours des nombreux déplacements de l' empereur sur les théâtres des opérations militaires, il assure la présidence du Sénat et du Conseil d' État, ainsi que la direction de l' administration.
Nommé Prince de l' Empire et duc de Parme en 1808, il accumule une fortune considérable et sa table est réputée.
En 1814, sans en posséder le titre, i l est le véritable régent de la France. Il est l' acteur principal de la rédaction du code civile où il su mettre à profit les travaux de grands jurisconsultes des siècles précédents. Il fut retiré de la vie politique lors de l' exile de l' empereur. Il reprit ses fonctions pendant les Cent-Jours, ce qui lui valut l' exil à Bruxelles après la chute définitive de Napoléon.
La loi du 20 avril 1810 proclamant la séparation des pouvoirs de poursuite et d' instruction institua le Juge d' instruction. Cette proclamation fut marquée par la théorie suivante :
" Il serait dangereux pour la liberté individuelle de réunir entre les mains
D ' un seul juge, les pouvoirs de poursuite et d' instruction."
" Tous les citoyens trembleraient si un tel homme détenait ces 2 pouvoirs", disait CAMBACERES
